L'ACA aux côtés des sauveteurs en mer

Ils sauvent des vies au péril de la leur. Ces quelques mots suffisent à forcer l’admiration et le respect. Les sauveteurs de la SNSM assurent la sécurité en mer et sur les plages. A l’occasion du match ACA-Nîmes, le mardi 2 février à 21 heures, des membres  du Centre de Formation et d'Intervention de la SNSM Corse-du-Sud seront nos invités au stade François-Coty. Ils proposeront des calendriers et des goodies de la Société Nationale de Sauvetage en Mer. Vous pourrez aussi souscrire un abonnement en faveur de cet organisme précieux à notre sécurité, car il fonctionne uniquement grâce à la générosité du public.


Ned Laithier (Adeo-Corsica), Mouaad Madri, Rayan Frikeche, Mounir Laithier (sauveteur en mer), Marvin Diop, Laurent Abergel, Hugo Vidémont, Olivier Pantaloni, Joseph Scaglia sur la pelouse du Stade-François-Coty.

Le dévouement des bénévoles. La SNSM, association reconnue d’utilité publique, assure la sécurité en mer et sur les plages. Ses sauveteurs, au nombre de 7000 dans toute la France, sont tous des bénévoles dévoués et elle subsiste essentiellement grâce à des dons privés. Les efforts déployés pour la sécurité de tous coûtent cher mais une vie sauvée n’est-elle pas inestimable ? En Corse-du-Sud, en 2015, 252 sauvetages ont eu lieu pour 520 personnes secourues. Débuts de noyade, navire en péril, soins sur la plage : les motifs d’intervention sont nombreux. La SNSM fonctionne en étroite collaboration avec les services du SAMU, de la sécurité civile, les pompiers.

Les sauveteurs invités d'honneur mardi. Afin de sensibiliser le public à cette juste et noble cause, en particulier en Corse où, malheureusement, la mer prend parfois tragiquement des vies, des membres de la Société Nationale de Sauvetage en Mer seront présents au Stade François-Coty lors du match ACA-Nîmes.Sur le stand, goodies et calendriers seront en vente. Vous pourrez aussi souscrire un abonnement à la SNSM afin de la soutenir financièrement. Cette opération de solidarité s’inscrit parfaitement dans le souhait de Léon Luciani, président du club, de soutenir toutes les actions humanitaires, culturelles, sociales dans le cadre du programme AC Action.

Ce rapprochement a été mis en place par le biais de quelqu’un qui connaît très bien également le sens du mot sécurité, Joseph Scaglia, DOS à l’ACA. Tout cela ne se serait pas fait sans le concours précieux de Ned Laithier, attachée de presse d’Adeo-Corsica. Hier (mercredi), les joueurs ont effectué une séance photo en compagnie de Mounir Laithier, sauveteur en mer. Ils ont été sensibilisés aux missions de l'association.

Une formation pour que les sauveteurs soient rémunérés. Sur l’île, la SNSM est placée sous la présidence de M. Antoine-Jean Gianetti, Son fils, Antoine-Jean, est le directeur du centre de formation et d’intervention (CFI) régional, situé à Propriano. Cette structure connaît d’ailleurs une petite révolution : elle assure désormais des formations qui permettront aux sauveteurs d’être rémunérés à la saison estivale. Ils seront également logés par les communes. Le centre de formation est actuellement en construction à côté du port de commerce de Propriano mais l’enseignement est d’ores et déjà dispensé dans des locaux mis à disposition par la commune de la cité valincaise. Il permet d'obtenir une formation diplomante, la nouvelle qualification SSA, indispensable pour la surveillance des plages.

La formation comprend entre autres l’instruction théorique, des journées en mer, l’obtention du permis côtier. En 2015, 15 sauveteurs en mer ont pu être formés. Cette année, 17 sont actuellement inscrits. La Société Nationale de Sauvetage en Mer aimerait ainsi susciter un vivier de jeunes vocations.

Un don pour soutenir la SNSM. Si vous souhaitez effectuer un don en faveur de la SNSM pour l’aider à maintenir et accroître ses moyens dans la poursuite de sa mission. Choisissez l'option "J’affecte mon don au Centre de formation et d’intervention de Corse". (Vous pouvez déduire de votre impôt sur le revenu 66 % du montant de votre don, dans la limite de 20% de votre revenu imposable. A titre d’exemple un don de 100€ ne vous coûte réellement après déduction fiscale que 34 €).


Mounir Laithier, SNSM, profession sauveteur

Depuis 6 ans, il est sauveteur en mer, bénévole comme tous ses collègues. Il retrace son parcours et explique ses missions.

- Mounir Laithier, avoir choisi de devenir sauveteur en mer et également formateur?

Je suis avant tout un passionné de la mer: plongée, apnée, navigation. Comme tous les bénévoles de la SNSM, j’exerce une activité professionnelle : moniteur à l’auto-école Bernard, je forme les élèves au permis auto, moto et bateaux, côtier comme hauturier. J’avais envie de transmettre mon savoir à d’autres afin qu’ils puissent un jour être autonomes.

- En quoi consistent vos missions ?

Etre sauveteur, c’est être formé, qualifié et opérationnel en moins de quinze minutes pour toute opération de sauvetage. Navire en avarie, un baigneur disparu, un incendie sur un bateau, nous sommes toujours prêts à intervenir depuis la plage ou en pleine mer. Il faut savoir que la SNSM était au départ une association créée par les marins pêcheurs bretons afin de porter secours à leurs semblables. Nous sommes les héritiers de cette tradition de bénévolat. Il y a de plus en plus de personnes qui souhaitent devenirs sauveteurs en mer mais qui ne sont pas forcément issues du monde marin. Mon rôle en tant que formateur est donc de les former, les qualifier, les «amariner» comme on dit dans notre jargon, sous forme d’instruction théorique et pratique.

- Former un sauveteur en mer est-il onéreux ?

Oui, forcément, cela coûte cher. La SNSM ne fonctionne que grâce aux dons. Sans la générosité de donateurs, elle ne pourrait pas exister. Acquisition et entretien des bateaux, formations aux interventions d’urgence, veille permanente : tout cela a un prix…Or, la sécurité concerne tout le monde : plaisanciers, plagistes, professionnels de la mer. Sur l’eau, le moindre pépin peut facilement tourner au drame.

- La SNSM lance pour la première fois une formation destinée à créer des postes de sauveteurs qui seront rémunérés l’été. Comment se déroule-t-elle ?

Il faut savoir que, comme nous n’avons pas assez de jeunes insulaires qui se présentent, nous sommes obligés de faire appel à des sauveteurs du continent. Nous souhaitons faire connaître l’existence de cette formation. Celle-ci est spécialement aménagée pour les étudiants, avec des cours mis en place le week-end. Elle nécessite 400 heures réparties de décembre à mai. Elle est payante mais bien souvent prise en charge en partie par les missions locales. Elle peut être rentabilisée en un mois d’activité car elle débouche sur un travail d’été rémunéré. A cela s’ajoute le fait de sauver des vies tout au long de l’année, et la gratification personnelle de sauver des vies.

Chiffres clefs 2014 à échelon national
4 400 sauveteurs embarqués bénévoles
1 300 nageurs sauveteurs
219 stations de sauvetage
259 postes de secours en plage
32 Centres de Formation et d'Intervention
7 155 personnes secourues
4 925 interventions

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V.Cotoni
Photos V.Co, PZ


 

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